La fertilisation au jardin

Bonjour à tous,

Ci-dessous un document intéressant partagé par Gilles Basso du jardin de Méréville concernant la fertilisation au jardin :
http://www.mce-info.org/Pdf/Engrais_et_amendements.pdf

Il souhaitait également partager avec vous cette réflexion sur le compost issu de la déchetterie.

A Méréville et certainement ailleurs certains jardiniers utilisent le compost des eaux blanches sur leurs parcelles . Il peut contenir jusqu’à 30% de boues de station d’épuration avec ses polluants . J’en ai mis sur ma pelouse et dans mes massifs de fleurs qui font des poussées spectaculaires, mais cela reste interdit en maraichage à ma connaissance en raison des risques sanitaires à plus ou moins long terme. Les sols restent pollués. J’ai posé la question à l’employé de la société privée d’exploitation qui m’a simplement répondu qu’ils respectaient la norme imposée ce qui ne m’a pas du tout rassuré. Il existe des compost sans boues STEP mais ils ne constituent que des amendements avec pas ou peu de fertilisants plantes.

Une petite info à ce sujet serait peut être à étudier, voici ce que nous avons trouvé en doc avec Pierre Jourdanaud :

http://www.eaurmc.fr/fileadmin/grands-dossiers/documents/Grands-dossiers-Assainissement/GD-Boues/Norme_NFU_44095_compost_de_boues.pdf

Extrait :
Transfert entre le sol et la plante : concept de biodisponibilité. La phase liquide des boues est constituée de composées solubles des éléments métalliques. Ainsi, un apport massif de boues s’accompagne, à court terme, d’un pic d’adsorption de certains éléments métalliques,
facilement assimilables par la plante. Outre les facteurs physicochimiques (pH, température, humidité, aération du sol,…), la biodisponibilité des éléments métalliques dépend fortement de la physiologie et du type de la plante. En effet, les céréales et les graminées sont moins accumulatrices de traces métalliques que les cultures maraîchères. C’est la raison pour laquelle l’utilisation des boues résiduaires urbaines dans les sols à cultures maraîchères est interdite.

http://www.centre-antipoison-environnemental.com/boues-station-epuration.html

http://www.encyclo-ecolo.com/Epandage_boues_d%27%C3%A9puration#Comment_se_prot.C3.A9ger_des_boues_d.27.C3.A9puration

Extrait :
Pour empêcher le risque de transmission de maladies infectieuses par l’usage des boues de STEP en agriculture, on dispose donc de 2 moyens :
1°) L’intervention sur les pratiques et les conditions d’épandage, telle que : – interdiction sur production maraîchère et fruitière consommées à l’état de cru – respect d’un délai avant la mise en culture ou la mise à l’herbe, – enfouissement pour prévenir les risques liés au ruissellement…
2°) L’hygiénisation des boues, c’est à dire le traitement permettant de « réduire à un niveau non détectable les agents pathogènes présents ». Cette hygiénisation peut se faire par action de la chaux (chaulage), par séchage ou compostage thermique.
L’épandage boues d’épuration Les principaux polluants à surveiller en priorité sont les métaux dits « lourds », ainsi que certaines familles de molécules organiques peu biodégradables.

La fertilisation au jardin